Les factures non parvenues (FNP)

En comptabilité, les factures non parvenues (FNP) jouent un rôle crucial dans la neutralisation des écarts de temps entre la livraison d’un produit ou la prestation d’un service, la facturation et l’enregistrement comptable. Les écritures relatives aux FNP sont généralement réalisées lors de la clôture des comptes pour corriger ces décalages temporels.

Les factures non parvenues sont essentielles pour refléter fidèlement l’état financier d’une entreprise à une période donnée. Elles permettent de prendre en compte les dépenses engagées mais pas encore facturées ni enregistrées dans les comptes. Ainsi, les FNP contribuent à garantir une image précise des engagements financiers réels de l’entreprise.

Les écritures comptables afférentes aux factures non parvenues peuvent être effectuées lors de divers moments clés tels que la clôture annuelle des comptes ou lors de situations intermédiaires nécessitant une régularisation. Cette pratique assure une meilleure transparence et fiabilité des états financiers en tenant compte de tous les flux économiques concernés.

En conclusion, bien comprendre le concept des factures non parvenues est essentiel pour assurer une gestion financière saine et conforme aux principes comptables. Leur prise en compte adéquate permet d’éviter toute distorsion dans l’image financière présentée par l’entreprise.

1. Explication des factures non encore reçues (FNER)

Les factures non parvenues, qu’est-ce que c’est exactement? Une FNP survient lorsque des biens ont été reçus ou des services ont été exécutés avant la clôture de l’exercice comptable, mais que la facture correspondante n’a pas encore été reçue ou émise à ce moment-là. En d’autres termes, il s’agit de charges qui doivent être prises en compte dans les comptes de l’entreprise même si les factures ne sont pas encore arrivées.

Par exemple, des marchandises peuvent avoir été livrées et ajoutées aux stocks sans que la facture ne soit reçue avant la clôture de l’exercice. De même, des services sous-traités pour un mois donné peuvent être réalisés mais facturés ultérieurement.

Prenons un cas concret : une entreprise termine son exercice le 30 juin N. Elle reçoit des marchandises le 29 juin N d’une valeur hors taxes de 1 000 euros (plus 196 euros de TVA). Cependant, la facture du fournisseur est datée du 1er juillet N+1. Dans cette situation, la facture doit être enregistrée en tant que « facture non parvenue » au 30 juin N car elle concerne une charge engagée avant la fin de l’exercice mais dont la facturation intervient après cette date.

Il est important de noter qu’à l’inverse des FNPs, certains frais peuvent être « facturés d’avance », donnant lieu à une autre pratique comptable appelée charge constatée d’avance (CCA). Cela peut concerner par exemple les loyers de crédit-bail ou les loyers immobiliers payés à l’avance.

En conclusion, les FNPs nécessitent un traitement particulier lors de la clôture d’un exercice comptable et font partie intégrante des travaux d’inventaire réalisés pour établir le bilan financier d’une entreprise.

2. Enregistrement comptable des factures non parvenues (FNP)

Le compte de factures non parvenues (FNP) est un élément essentiel de la comptabilité d’une entreprise. Il se divise en différentes catégories, telles que les factures non parvenues de fournisseurs de biens et services, les factures non parvenues de fournisseurs d’immobilisations et les factures non parvenues d’intérêts courus de fournisseurs.

Pour comptabiliser une facture non parvenue, il est nécessaire de débiter le compte de charge concerné pour le montant hors taxes des biens ou services encore non facturés. Ensuite, il convient de débiter le compte 44586 « TVA à régulariser » si l’entreprise peut récupérer la TVA sur la facture. Dans le cas contraire, la TVA doit être incluse dans le compte approprié. Enfin, il faut créditer le compte FNP concerné pour le montant toutes taxes comprises.

Prenons un exemple concret : si une entreprise doit comptabiliser une facture non parvenue pour des achats de marchandises d’un montant total TTC de 1 196 euros (dont 196 euros correspondent à la TVA), elle devra effectuer les écritures suivantes : un débit du compte 607 « achats de marchandises » pour 1 000 euros, un débit du compte 44586 « TVA sur factures non parvenues » pour 196 euros et un crédit du compte FNP correspondant pour un montant total TTC.

Il est important de noter que le compte FNP est un compte temporaire qui doit être annulé à l’ouverture du prochain exercice financier. Ainsi, au début de l’exercice suivant, l’entreprise devra procéder à des écritures inverses afin d’annuler les opérations précédentes : débit du compte FNP approprié pour le montant total TTC initialement enregistré, crédit du compte correspondant aux charges concernées et crédit du compte lié à la TVA.

En conclusion, la gestion adéquate des factures non parvenues est cruciale pour assurer une comptabilité précise et conforme aux normes en vigueur.

3. Les détails concernant les factures non parvenues

Les factures non parvenues, également appelées dettes fournisseurs et comptes rattachés, sont inscrites au passif du bilan comptable. Elles doivent être classées en fonction de leur échéance dans l’annexe comptable : dettes à moins d’un an, dettes à plus d’un an et moins de cinq ans, ou encore dettes à plus de cinq ans.

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