Lors de la clôture de leur exercice comptable, les entreprises doivent établir des comptes annuels comprenant un bilan, un compte de résultat et une annexe. Cependant, elles ont également la possibilité d’établir en cours d’exercice une ou plusieurs situations comptables intermédiaires. Ces situations peuvent être obligatoires dans certains cas.
Les situations comptables intermédiaires sont des outils de gestion essentiels pour les entreprises. Elles peuvent être réalisées à différents moments de l’exercice en fonction de leurs objectifs et destinataires, que ce soit mensuellement, trimestriellement ou semestriellement.
Il existe deux types principaux de situations comptables intermédiaires : celles qui sont obligatoires et celles qui sont facultatives. Les premières sont nécessaires pour certaines opérations spécifiques telles que la distribution d’acomptes sur dividendes ou l’augmentation du capital plus de 6 mois après la clôture. Quant aux secondes, elles peuvent être décidées par le dirigeant lui-même ou imposées par un tiers comme une banque.
Selon les recommandations du Conseil National de la Comptabilité (CNC), une situation comptable intermédiaire doit inclure divers états tels qu’un bilan, un compte de résultat, un tableau des capitaux propres, un tableau des flux de trésorerie et une annexe légale. Elle peut être demandée par des tiers comme les banques pour répondre à des besoins spécifiques ou initiée par les dirigeants pour avoir une vision précise de la situation financière à tout moment.
Il est essentiel que les mêmes méthodes comptables soient appliquées dans les comptes intermédiaires que celles utilisées dans les comptes annuels afin de respecter les principes fondamentaux tels que le principe d’indépendance des exercices et le principe de permanence des méthodes comptables. Enfin, l’établissement régulier des situations comptables intermédiaires permet aux entreprises d’anticiper efficacement sur leur gestion financière et facilite la préparation du bilan final en fin d’exercice.